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La France se résout à soutenir l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN

  • Photo du rédacteur: Slava Ukrayini
    Slava Ukrayini
  • 21 juin 2023
  • 2 min de lecture

Un conseil de défense réuni à l’Elysée a examiné l’hypothèse de l’entrée de Kiev dans l’Alliance atlantique, jusqu’alors écartée par Paris, Berlin et Washington mais défendue par des pays d’Europe centrale comme la Pologne et les Pays baltes.

Cette ouverture française serait destinée à accroître la pression sur la Russie, alors que la contre-offensive ukrainienne rencontre des difficultés.


Le président polonais, Andrzej Duda, Emmanuel Macron, et le chancelier allemand, Olaf Scholz, lors d’une conférence de presse, à l’Elysée, le 12 juin 2023. SARAH MEYSSONNIER / AP


Défendre la perspective d’une adhésion de l’Ukraine à l’Alliance atlantique (OTAN) pour peser sur le conflit et tenter d’amener Moscou et Kiev à la table des négociations. Telle est l’approche désormais privilégiée par la France dans les délicates discussions engagées entre les alliés de l’Ukraine en prélude au sommet annuel de l’OTAN, prévu à Vilnius, la capitale de la Lituanie, les 11 et 12 juillet.


D’après nos informations, un récent conseil de défense, réuni le 12 juin à l’Elysée, a examiné l’hypothèse d’une éventuelle adhésion de l’Ukraine, une option désormais considérée à Paris comme une garantie de sécurité à part entière, car susceptible de décourager la Russie de poursuivre la guerre ou, si le conflit devait s’arrêter, d’empêcher toute nouvelle agression. Faire miroiter cette perspective pourrait, au passage, convaincre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, d’entrer en négociation, quand il en jugera le moment venu, en fonction des résultats de la contre-offensive.


Pour tactique qu’elle soit, cette ouverture constitue une vraie conversion pour la France.

En agissant ainsi, Paris se rapproche des positions défendues par des pays d’Europe centrale, dont la plupart, au premier rang desquels la Pologne et les Etats baltes, plaident sans relâche pour l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN.


« La position française est désormais plus proche de celle de la Pologne que de celle de l’Allemagne », confirme un diplomate étranger.


 
 
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